dimanche 27 mai 2012

Malyzarie Créations : des bijoux pour s'orner d'âme

Myriam fait partie de ces femmes pour qui créer est de l'ordre du vital. Une manière de permettre la cohabitation aux mille et une envies de rêves, de voyages, de découvertes, de partages et d'évasions.

Entres autres talents de peintre et d'écrivain, elle crée des bijoux artisanaux uniques qu'elle pare d'âme. Sous ses doigts, le cuivre, le laiton, le maillechort  et l'argent sont transcendés par le feu, chauffés, martelés, ciselés, pliés, soudés, modelés, façonnés à sa guise, avec la part de surprises du droit aux éléments d'exister et de s'enivrer de leurs propres reflets. Ses mains sont guidées par la passion, avec le soupçon de rigueur de ceux qui cherchent l'authenticité des rapports aux choses et aux humains.


Malyzarie créations


Myriam travaille avec des céramiques, des perles de Jutai, de Paxuibao, de Tagua, des graines de Carnauba, de Castanhola, de Buriti, de Jupaty. Des noms aussi exotiques que poétiques pour une invitation au voyage avec les artisans du monde.

Son premier bijou "fleur de lune" est un tableau a lui tout seul, mémoration de son univers d'artiste peintre. Elle le sait marqué de la fragilité technique des débuts, mais démontre tous les possibles à laisser l'oeuvre devenir picturale. C'est mon coup de coeur, il m'est d'ailleurs réservé.


J'ai longuement cherché la meilleure manière de vous présenter mon choix non exhaustif de créations. Après de multiples essais, j'ai opté pour une version pseudo pellicule de cinéma en cette soirée de remise de la palme d'or à Cannes. Un clin d'oeil à un festival bien connu pour être une vitrine vivante des parures des grands bijoutiers. D'un côté purement pratique, il vous suffira de glisser avec votre souris ou effleurer de vos doigts pour laisser défiler le film de vos envies...


Les colliers













Les bagues















Les bracelets








Les Boucles d'oreilles









Pour terminer cette revue, je ne résiste pas à la tentation de deux emprunts :

Le premier est le dessin d'Eva Lhyn qui a paré son personnage "Hiketsu" d'une création Malyzarie.

Malyzarie Créations

Le deuxième est la photo de la bague spécialement conçue selon le désir de La ménagère trentenaire. Car Myriam peut également créer à la mesure de nos envies. Je passerai un jour commande d'une même inspiration couleur argentée à cinq pétales avec une perle couleur turquoise.

La ménagère trentenaire

Vous habitez du côté de Bourges ? Les 1er et 2 juin 2012, Myriam vous reçoit portes ouvertes dans son atelier expo-vente au 19 rue Parmentier, à La Chappelle St-Ursin.Vous pourrez admirer, toucher, essayer les bijoux et interroger l'artiste qui vous parlera du processus de création aux étapes multiples d'un chemin de vie. 

Vous habitez plus loin ? Elle expose sur certains marchés artisanaux de France, dont les dates sont indiquées sur son site.

Vous habitez plus loin encore ? Vous pouvez passer commande directement via son blog.

Malyzarie des bijoux pour faire plaisir ou se faire plaisir !

Signé :
Fleur de lune



Pour en savoir plus sur le travail de Malyzarie :

Le blog de Malyzarie
Lien direct sur la galerie de photos (à vendre et vendus)
Sa page Facebook
Sa page Hellocoton


jeudi 24 mai 2012

Si toutes les connes volaient.....

....Victoria Beckham serait cheffe d'escadrille ! A sa suite, quelques gallinacées atomisées...


Compagnes et compagnons de combat, désolez-vous, la connerie a encore frappé fort ! Et là, ça va faire mal.

J'étais déjà perplexe face à cette pratique pseudo-esthético-chirurgico-débilo des injections de Botox, donnant à l'androïde concerné l'air encore moins expressif qu'une mouche, quand j'ai lu avec stupeur, dans le magazine l'Hebdo n°20 la dernière trouvaille des fashion victims anglaises: se faire injecter du collagène dans les pieds !!!!!!

Tout cela pour supporter la torture imposée par le port des stiletto, qu'au passage je trouve ravissants, hautement importables mais propres en revanche à nourrir les fantasmes débridés d'un fétichiste assumé.

En conclusion, je dirai que la seule médication utile à ces volatiles serait "une injection de plomb dans la cervelle", comme l'a si joliment dit le/la journaliste de l'article.





Signé :
Pataugas



dimanche 20 mai 2012

Le prénom : toute une Histoire

Pour ceux qui connaissent mon prénom, dont le pseudo Rose n'en est qu'une forme tronquée, savent ma fascination pour ces signes graphiques combinés ensemble afin de façonner notre identité dans ce qu'il y a de plus intime, tout en étant voué à s'exposer publiquement.

En effet, le son des quelques lettres qui le composent résonne dans nos cellules à chaque fois qu'une personne le prononce, à chaque fois que nous le prononçons. Tenter de chiffrer le nombre de fois où nous avons entendu, lu, dit, écrit, signé ou tapé notre prénom, ne serait-ce qu'aujourd'hui, est mission impossible. J'ai eu la velléité d'en faire le test, j'ai renoncé devant l'incommensurabilité de la tâche.

Notre prénom est notre essence, il nous différencie de l'ensemble de notre clan. Il est un marqueur important, à la fois affectif, social, familial ou transgénérationnel. Il est également porteur de l'imaginaire de nos parents. Il peut nous grandir ou au contraire être lourd à porter, c'est tout le propos du film Le prénom dont voici le pitch (l'abrégé du film) :

Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa soeur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d'enfance. En attendant l'arrivée d'Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale… Mais quand on demande à Vincent s'il a déjà choisi un prénom pour l'enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.


J'avais entendu dire le plus grand bien de la pièce de théâtre à l'origine de ce film. Elle avait rencontré un joli succès à Paris entre septembre 2010 et mars 2011. Le défi était d'adapter une mise scène destinée aux planches pour le grand écran, processus très bien décrit par Annabelle Laurent dans son article « Le prénom » : Comment ne pas faire du « théâtre filmé »?

L'empreinte originelle du théâtre est restée. L'immobilisme imposé par un espace réduit à un salon et une cuisine peut surprendre au premier abord, mais apporte en fin de compte encore plus de vigueur aux dialogues truculents, et ne laisse aucun temps mort. On rit du moment où le fameux prénom est annoncé jusqu'au générique de fin, sans toutefois oublier la gravité du fond. 

Je me suis aussi amusée de la réunion à l'écran d'un Maurice Benguigui, dit Patrick Bruel, dans une interprétation attendue, et d'une Valérie Benguigui, surprenante d'authenticité. Une histoire de patronyme dans un film sur les prénoms, probable attraction d'un synchronicité familiale qui laisse une impression due au hasard, mais l'est-ce vraiment ?

J'ai aimé voir à l'écran ce avec quoi je travaille et qui me passionne. Notre prénom, mais également notre nom de famille, racontent une Histoire, notre histoire, dans un savant mélange de sociologie et d'inconscient familial. Que cela soit au travers des références laissées par des personnes historiques ou célèbres, les images que l'homophonie renvoie tels des hiéroglyphes, par les anecdotes, mythes et légendes qui l'entourent ou tout simplement par des références familiales. Un prénom dégage quelque chose. Ne me demander pas comment cela fonctionne, c'est de l'ordre d'une évidence irrationnelle et pourtant presque mathématique. Oui je vous l'accorde, mon propos est quelque peu antagoniste, mon intérêt reste avant tout de susciter le questionnement.

Et vous, avez-vous déjà penser à demander à vos parents pourquoi ils vous avaient donné ce ou ces prénoms ?

Signé :
Rosemonde



Pour aller plus loin :


jeudi 17 mai 2012

« Je suis né pour te connaître…

......Pour te nommer
Liberté »
(extrait du poème Liberté, de Paul Eluard)

J’ai envie aujourd’hui de parler de la liberté, ce concept protéiforme, propre à chacun d’entre nous, à travers deux livres découverts à l’adolescence et qui continuent de me fasciner, trente ans plus tard : 
« Jonathan Livingston le Goéland », écrit par Richard Bach, publié en 1970 et « les Liaisons dangereuses », écrit par Choderlos de Laclos, publié en 1782.

Ces deux histoires, à la trame diamétralement opposée, séparées par un peu moins de deux cents ans, portent en toile de fond la liberté comme unique moteur de la vie de chacun des protagonistes. Seuls les moyens utilisés pour être libres les séparent.


Jonathan Livingston est en quête d’absolu. Voler pour manger et se comporter conformément aux règles de son clan ne l’intéresse pas. Lui, ce qu’il veut, c’est  parfaire son "assiette" de vol, battre son propre record d'altitude puis de vitesse en piqué. A force d’entraînement, d’expérimentation, il y parviendra, mais à quel prix ! Banni de son clan, il continuera sa quête et croisera sur sa route d’autres goélands, libres comme lui, et seuls.



La marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, deux libertins raffinés, jouissent de leur liberté à travers le sadisme dont ils font montre envers leurs « proies ». Ils excellent dans l’art de la manipulation, n’ont de cesse de faire souffrir leurs victimes et se gaussent à tour de rôle de leurs exploits. Mais leur immense cruauté mentale n’a d’égale que leur extrême solitude.

Quel prix à payer si pour être libre, il faut être seul !

A partir du moment où nous avons la chance de bénéficier des libertés les plus fondamentales pour lesquelles nous n’avons pas à nous battre, entendons par là liberté d’expression, de mouvement, de religion, nous pouvons œuvrer à y ajouter cette liberté intérieure, infiniment précieuse, indépendante, joyeuse et anticonformiste.

Je pense que cette liberté naît, se nourrit et s’enrichit du regard porté sur le monde. Je pense surtout qu’elle prend son envol dès que nos yeux se lèvent de notre nombril. Enfin, je pense que cette liberté pourrait tout aussi bien s’appeler « bonheur »…

Signé :
Libertade


mardi 15 mai 2012

Recyclons les burqas

Au fil (ha ha) de mes découvertes artisticotextiles mais pas seulement, tous ceux, de fils, rassemblés par Pascale Goldenberg dans ses livres en tissu-s/papier-s. Cette femme-là ne cesse de transmuter. D'un nécessaire à couture triste et poubellisé, elle créera un recueil de mini-poèmes, peut-être en rouge, sa couleur préférée (comme moi).

Donc tout est transformé/mable, beautifulisé car rempli d'énergies nouvelles. Exemple sur les photos : extérieur en dentelle qui m'attendait au CSP de Morges, parfait pour un livre qui va intégrer collages, photos, récits. Exit le scrapbooking.



Comme Pascale donne du sens aux entreprises de sa vie, elle fournit aussi à des femmes des campagnes afghanes plus que l'espoir : la possibilité d'un changement. Elles brodent des carrés de 8/8 cm, de belle qualité, avec du fil et des draps d'Europe. Vendus via Pascale, et sa somptueuse galerie virtuelle à des patcheuses et autres créatrices qui les incorporent dans ce qui leur plaît.

Zahara, Safia, Golperi et leurs cops gagnent un argent précieux qui leur est acquis (c'est là une condition indiscutable du contrat qu'elles passent) et qui améliorera leurs existences, ne serait-ce qu'en leur permettant de cuisiner au gaz (Salomé appréciera).
Deutsch-Afghanische Initiative raconte tout de cette folle aventure qui avec quelques autres permettra un jour, c'est inéluctable, de balancer les burqas par dessus les toits des maisons, ou d'en faire des livres si Pascale passe par là.

Signé :
Colifichette



dimanche 13 mai 2012

Chauve pour la bonne cause

C'est l'histoire d'une femme raisonnablement folle et follement curieuse. 

Lors d'un séjour de 15 mois au Canada, Charlotte Meier Crettenand a découvert le Défi Têtes Rasées. Interpellée par l'approche canadienne de cette forme de solidarité envers les personnes atteintes du cancer, elle a eu envie de participer au geste symbolique de "mettre sa tête à prix". Une manière de rendre hommage à des proches décédés de cette maladie et de lever des fonds pour permettre d'offrir des services adaptés aux familles d'enfants touchées par ce drame.

Dans ses bagages de retour, elle a importé l'idée générale d'un "événement si non-conventionnel pour la culture suisse" et créé l'association CHauve pour la bonne cause. Une envie extravagamment folle et follement humaine.

Chauve pour la bonne cause

L'association poursuit deux buts essentiels :
  • Se raser la tête par solidarité envers les personnes atteintes du cancer
  • "Mettre sa tête à prix" pour soutenir financièrement des projets spécifiques aux familles touchées par le cancer 

Comme indiqué sur le site, les motivations à participer à cette action peuvent être nombreuses :
  • par geste de solidarité envers les personnes atteintes du cancer
  • pour accompagner une personne de son entourage
  • pour dédramatiser la perte des cheveux due aux traitements
  • pour récolter des fonds afin de soutenir la lutte contre le cancer
  • pour s'impliquer personnellement auprès d'une cause qui nous tient à coeur

Cette action populaire dans la culture canadienne peut étonner sous nos latitudes. Elle a néanmoins le grand mérite d'ouvrir le dialogue sur une problématique qui nous concerne tous, d'une manière ou d'une autre. Oui, nous connaissons forcément des personnes atteintes de cancer. Ce que nous savons moins, c'est qu'elles se retrouvent la plupart du temps isolées durant de longs mois avec leur souffrance, mais aussi avec nos tabous à en parler avec elles, ce d'autant plus sachant l'issue incertaine.

Grâce au projet singulier de Charlotte, j'ai pu avoir une belle discussion avec une de ces femmes, côtoyée au quotidien sans avoir osé saisir l'instant présent de m'enquérir de ce qu'elle pouvait traverser, probablement par pudeur ou crainte de retourner le couteau dans la plaie. D'un coup de baguette magique de ces hasards qui n'en sont pas, au moment précis où je suis en train de finaliser la rédaction de cet article, je vois passer la notification du groupe Facebook CHauve pour la bonne cause, de la publication du Témoignage de Madame Concetta Tuminello. Je suis heureuse d'être à l'origine de la rencontre entre Charlotte et Concetta, deux femmes à la joie de vivre et l'enthousiasme contagieux et ravie que nos esprits se soient interconnectés aujourd'hui, pour que son interview vienne compléter mon propos.

Avant de conclure le sujet reste LA question :
  • est-ce que je pourrais participer à Chauve pour la bonne cause ?

Pour ma part la réponse est commode, je ne suis pas prête à franchir ce pas, pas maintenant, pas comme cela. Cela n'aurait de sens de le faire que pour quelqu'un de très proche ou pour protéger un enfant du regard des autres, comme dans la vidéo ci-dessous réalisée par l'Association Leucan, qui permet en l'espace d'une minute de comprendre l'essentialité du geste et la pauvreté des mots à tenter de l'expliquer.





Les lecteurs suisses qui souhaitent relever le défi peuvent s'inscrire sur le site, indiquer leurs motivations, fixer un montant à atteindre et inviter leur entourage à faire des dons. L'événement qui verra la tondeuse se promener sur des crânes lisses prêts à se faire caresser par les rayons du soleil aura lieu le samedi 2 juin à Lausanne (VD) et le mardi 5 juin à Conthey (VS). 

Pour les lecteurs français, je n'ai pas connaissance d'un tel projet dans votre pays. Je vous invite à prendre contact avec Charlotte si vous souhaitez en savoir plus.

Et vous, seriez-vous prêt.e.s à devenir chauve pour la bonne cause ?

Votre avis m'intéresse, n'hésitez pas à le laisser en commentaire (vous pouvez rester anonyme et vous n'avez pas besoin d'ouvrir un compte pour cela).

Signé :
Let the sunshine in



Pour aller plus loin :

Commentaire :

Le 14 mai 2012, cet article a été mis à la une par l'équipe éditoriale du site Hellocoton, dans la rubrique humeur. Merci à eux d'avoir mis en lumière ce projet.


jeudi 10 mai 2012

L'élevage des vers de pommes de terre

Ma Rose de copine dans le blog et dans la vie m’a dit un jour, presque en ces termes : « ma fille, si tu veux donner envie au lecteur de lire ton article, il faut un titre accrocheur ». 

Donc, je n’ai rien trouvé de mieux que celui-ci pour vous appâter, ce qui semble fonctionner puisque vous en êtes à lire ces lignes.

Cependant, l’article qui suit n’a rien à voir avec le sujet dont j’ai envie de m’entretenir avec vous aujourd’hui.

Avertissement : on n’a pas tellement rigolé avec le dernier article sur Miguel Angel Estrella et on ne va pas non plus beaucoup rigoler avec celui-ci !

Bref, une petite révolution intérieure s’est produite en moi et j’ai accompli un grand pas dans la compréhension et l’acceptation de personnes envers qui, jusqu’alors, je n’avais pas vraiment d’empathie. Je vais parler avec une grande franchise et j’espère sincèrement ne heurter personne. 

Samedi dernier, j’ai assisté, avec mon ami, à une conférence intitulée « Rroms d’aujourd’hui, ici et là-bas ». 

Madame Iulia Hasdeu, anthropologue et maître-assistante à l’Université de Genève, nous a raconté l’histoire de ce peuple, ou plutôt de ces peuples, avec humanité et passion. Nous avons découvert des gens se déplaçant fréquemment pour vivre de leur métier d’artisan (fabricants de chaudrons, vannerie, etc.). Selon les époques et la partie du monde où ils se trouvaient, ils étaient tour à tour appréciés, détestés, souvent persécutés, et même esclaves jusqu’au 19ème siècle encore. A ce jour, ils sont régulièrement délogés et déplacés à la périphérie des villes, près de décharges publiques, de lieux insalubres, dans des constructions que l’on ne peut même pas nommer « maison ». De plus, il est impossible de se faire soigner en Roumanie (ceci concerne toute la population, pas seulement les Rroms) sans payer un bakchich au médecin, alors qu’il existe un système d’assurances sociales.

Puis ce fut au tour de Monsieur Yves Leresche, photographe, tout aussi passionné et auteur d’un important travail avec les Rroms en Roumanie et dans les Balkans, de nous faire son exposé. Il a suivi plus particulièrement une famille sur plusieurs années, entre la Roumanie et Lausanne, et ses images valaient mieux que cent mille mots. Par le biais des photos, nous sommes entrés durant une bonne heure dans la vie de Cicci et des siens, et j’en suis ressortie remuée. Sa famille sait  ce que ne rien avoir signifie. Le moindre objet trouvé, matelas, casserole, fil de cuivre, carton, prend à ses yeux une valeur inestimable. Mais le pire de tout, à mon sens, c’est de ne plus avoir l’espoir d’une vie meilleure, et je trouve cela terrible.


Avant ce jour, lorsque je passais devant ces personnes mendiant dans la rue, j’éprouvais au mieux de l’agacement et au pire, un léger mépris, le tout arrosé d’une bonne dose de culpabilité.

Ce n’est pas le fait de les voir mendier qui me dérangeait, c’était plutôt leur attitude, geignarde et implorante. Et moi, bourrée de préjugés (ce sont des voleurs,  etc.), bornée au point de ne même pas me demander ce qui les conduisait réellement à mendier , bien campée dans ma situation de nantie, je passais mon chemin, les remerciant poliment mais froidement.

Depuis ce jour, sans nier que des problèmes subsistent, je les comprends mieux. Et je les regarde, enfin, avec le cœur…..

Et toi, amie lectrice, ami lecteur, que ferais-tu  à leur place ?

Signé :
Roulotte

dimanche 6 mai 2012

Hellocoton, le site que vous attendiez sans oser en rêver !

Vous cherchez une thérapie pour le moral, forcément au chocolat, ou que faire de vos dix doigts ?

Vous souhaitez partager vos états d'âme de femme à femmes, sans en oublier les hommes ?

Vous êtes modeuse ou plutôt voyageuse, vous avez envie d'insuffler vos tendances ou un peu de vos rêves ?

Vous cherchez des trucs et astuces pour être la plus belle... que vous êtes déjà ?

Vous tenez un journal de mère inconditionnelle, de femme branchée, de fille délurée ou les trois à la fois ?

Vous vous offrez un peu de bon temps quand votre chef.fe est en séance ? (non évidemment que vous, vous ne le faites pas)

Vous tenez tout bonnement un blog et vous vous dites qu'il serait peut-être temps d'oser le faire connaître à la planète entière ou du moins à quelques pelés ?







a été pensé pour vous !

Hellocoton est un agrégateur de contenu qui réuni de nombreux blogs féminins dans une même interface conviviale, d'une simplicité absolue et sans blabla inutile, vous permettant d'accéder facilement à l'essence des elles plurielles.

Ce portail se targue d'être "la plus grande source d'inspiration et le meilleur moyen de découvrir les dernières tendances". Vous y découvrirez de manière agréable une multitude d'articles classés par catégories :

  • Mode
  • Humeurs
  • Loisirs
  • Beauté & Forme
  • Culture & Evasion
  • Cuisine
  • BD & Illustration
  • Déco
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  • Actus & Société
  • Famille & Couple
  • Bons plans shopping
  • Les dossiers

Hellocoton vous permet de suivre et d'interagir avec vos blogueuses préférées en un seul endroit. L'équipe éditoriale nous fait même une fleur en mettant chaque jour à la une des sujets publiés sur les blogs féminins inscrits, grâce à leur propre sélection, ainsi qu'aux votes des utilisatrices. C'est la cerise sur le gâteau, des êtres humains derrière la technique.

Je vous ai donné envie ?

L'inscription en tant que lectrice (voire lecteur, aucune raison de faire de la discrimination) ou en tant qu'utilisatrice (on est quand même sur un portail féminin), est très simple et la page d'aide répondra à toutes vos éventuelles questions.

Comme première halte vous pouvez commencer par suivre la page de Raisonnablement folles et follement curieuses

Durant votre exploration, je vous invite à vous arrêter un instant sur des pages amies :
  • Dans la catégorie bijoux : Malyzarie crée avec authenticité et originalité des bijoux uniques pour la femme que vous êtes.

  • Dans la catégorie illustration : Eva Lhyn esquisse avec grâce et finesse des femmes du soleil levant.

  • Dans diverses catégories : La ménagère trentenaire vous propose des humeurs du quotidien, ses coups de coeur loisirs, des tests produits, des concours avec lots mystères, le tout avec humour et légèreté (je lui dois la découverte de Hellocoton).

En buvant votre café demain matin, je vous invite également à lire le bel hommage à une boîte à souvenirs virtuelle de Lamistinguette, déniché au tournant d'un clic : Notre passé ne sera pas le même que celui de nos grands-mères.

Si vous découvrez d'autres perles en chemin, n'hésitez pas à me les faire connaître en ajoutant le lien en commentaire.

Hellocoton est décidément un site pour toutes les femmes raisonnablement folles et follement curieuses et promis, juré, craché, je n'ai nullement été soudoyée pour vous en faire l'article !

Signé :
Vers à soie


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