lundi 8 avril 2013

Nous sommes extraordinaires, il faut que cela se sache !



Clamer haut et fort cette vérité est une belle manière de sortir de sa léthargie, un blog qui a sommeillé des mois durant, les trois blogueuses de Raisonnablement Folles et Follement Curieuses ayant été atteintes en même temps, par le syndrome de la Belle au bois dormant. Pour ma part, comme le prince est parti chercher chaleur à son pied sous d'autres latitudes, j'ai tué le temps de l’hibernation en rêvassant, jusqu'à faire émerger du tas de cellules qui me sert de cerveau, une énième idée toute simple : nous sommes extraordinaires, il faut que cela se sache !

Que l'on ne s'y trompe pas, je ne cherche pas à me vautrer dans un égocentrisme bordé de narcissime. Non, je parle bien de vous, de moi, de nous tous et toutes, jeunes et moins jeunes, connus ou anonymes, d'ici ou d'ailleurs. Oui, nous sommes extraordinaires, à la fois dans ce que nous sommes et dans ce que nous faisons. Toutefois, dans notre bonne vieille société nourrie aux valeurs judéo-chrétiennes, il n'est pas de bon ton de mettre en avant le merveilleux en nous. 

Il est temps de changer tout cela ! C'est pourquoi, je vous donne rendez-vous sur 

rendez-vous extraordinaire


Ce site ambitionne d'être un fil d'Ariane pour que l'extraordinaire des uns mette en lumière le merveilleux des autres et par effet miroir vous convaincre que vous aussi vous êtes extraordinaires ! 

Le concept est simple. Chaque invité répond à une interview, la même pour tous, destinée à évoquer sa part d'extraordinaire. Il termine en nous présentant une personne extraordinaire à ses yeux. Si cette personne accepte le passage de témoin, elle remplit à son tour l'interview et ainsi de suite pour faire vivre une belle chaîne humaine.

Je vous invite à visiter RDVE et à partager des émotions qui n'attendent que le bonheur de faire boules de neige au... soleil. 

C'est l'extraordinaire que je me souhaite !

signé
Extra bleu ciel


vendredi 24 août 2012

Pour vous le bonheur c'est quoi ?

L'été a vu fleurir sur les panneaux publicitaires de Suisse cette intrigante question : 

















Voilà une campagne réussie. Susciter l'intérêt du passant qui passe, l'inviter à rêver à ses propres désirs, sans oublier de piquer sa curiosité sur qui peut bien se cacher derrière cette question simpliste et ce qu'il a à vendre, tout en suggérant que la réponse apparaîtra d'ici quelques semaines.

De la question Que souhaitez-vous ? à Pour vous le bonheur c'est quoi ? il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement pour vous inviter à y répondre en commentaire, afin de m'offrir la substance de mon prochain écrit.


Signé
Supercalifragilisticexpialidocious



jeudi 2 août 2012

Tenir un blog, un concentré de plaisir et d'émotion

Notre blog est né le 1er avril 2012, un clin d’œil malicieux de 3 femmes raisonnablement folles et follement curieuses. Quatre mois plus tard, la tête encore dans les étoiles des feux d’artifice sur fond d'éclairs zébrant le ciel d'un 1er août de fête nationale, une velléité de rétrospection se dicte à moi.


L’excitation joyeuse des débuts est toujours présente, et comment ! Quel plaisir de partager avec vous, connu.e.s et inconnu.e.s, sur des sujets qui me passionnent ou m’émotionnent. Un blog sans lecteurs, c’est Paris sans Tour Eiffel, Genève sans jet d’eau, des meringues sans crème double de Gruyère ou un ordinateur sans connexion internet.

Ce rendez-vous me permet de m’enthousiasmer, de mettre en lumière, de philosopher, de rêver ou de m'indigner aussi parfois, mais avant tout d’aimer et aimer encore. Des créateurs, des artistes, des spectacles, de la musique, des bouquins, des espèces du genre humain, voire même des geekeries.

La lecture des articles de mes amies m'ont permis de rire et d'en savoir plus sur elles, au point de me retrouver avec les vitres de mes pupilles embuées à la lecture du texte écrit par Salomé en hommage à son père ou de ressentir un émerveillement d'enfant face à la folie vitalement créatrice de Nikita et ses jolis carnets à rêverIl y a eu mon plaisir à vous faire découvrir un autre regard sur le monde au travers des magnifiques photos de Patricia Worochob ou des bijoux façonnés à l'authenticité de l'âme de Malyzarie. Sans oublier, ma tentative de vous donner envie d'écouter et d'entendre Arno Santamaria, un poète rock si talentueux, que je ne peux imaginer un instant qu'il puisse rester dans l'ombre (possibilité de gagner son dernier CD jusqu'à fin août, dans l'article qui lui est consacré).

Mon plaisir a toutefois dû se modérer face à la réalité, qui m’a forcément rattrapée. J’ai tenté le pari de la publication hebdomadaire. Force a été d'en admettre l’utopie. Le problème n’est pas tant de trouver des sujets, oh que non ! J’en ai des dizaines en stock dans la trompe d'Evernote, avec des petits bouts d'idées et de copier/coller de liens. J'en ai des dizaines d'autres qui traversent quotidiennement mes synapses, au point de les laisser souvent s'envoler. Alors ? 

Alors, il ne me manque que le temps. Pas celui qui joue à la grenouille cet été, mais celui qui passe trop vite et dont personne n’a encore proposé une i-solution pour en générer des secondes supplémentaires. Les idées et les petits bouts ne font pas un article. Il reste encore à rédiger, laisser murir, vérifier, illustrer, mettre en page, re-vérifier, catégoriser, gérer les caprices de Blogger, publier et finalement relayer sur les réseaux sociaux. Ensuite commence la deuxième vie d'un écrit avec la lecture de vos commentaires et vous répondre. Tout cela prend facilement une dizaine d’heures par sujet, parfois un peu moins, parfois beaucoup plus.

Impossible d'évoquer les 123 premiers jours d'existence de ce blog sans parler de vous, les 800 visiteurs uniques qui vous êtes arrêté sur plus de 3'200 pages. Vous résidez majoritairement en Suisse et en France dans une quasi parfaite égalité. Vos connexions partent essentiellement de Facebook et ensuite de Hellocoton, plateforme unique en son genre. Etre mise à la une d'une rubrique de Hellocoton, c'est un peu comme gagner à l'Euromillion ! Le compteur s'emballe soudain et fleurissent des commentaires publiés par d'autres personnes que les copines, comme cela a été le cas pour Chauve pour la bonne cause et Twitter en dix points un point c'est tout ! Merci à eux, merci à vous, d'ici ou d'ailleurs !

En guise de conclusion égocentrique assumée, je me souhaite encore beaucoup de plaisir et d'émotion à bloguer en votre compagnie et j’espère que vous en aurez tout autant à me lire, à nous lire...

Folies de Rose

jeudi 26 juillet 2012

Mon extraordi....père

A l'approche de mes 50 ans, j'ai envie de te dire, papa, ces quelques mots que tu ne liras peut-être jamais.

Comment résumer ici la vie magique que tu nous as offerte, à nous tes deux enfants, tes gosses comme tu disais toujours. J'adorais quand tu nous nommais ainsi, car dans cette expression était contenu tout l'amour d'un père infiniment aimant, joyeux et plein de fantaisie.

Que de souvenirs merveilleux me reviennent souvent en mémoire : les vendredis soir où tu nous demandais si nous avions envie de manger des fruits de mer, puis prendre derechef  la route jusqu'à Cannes et remonter dans la nuit en Ardèche où nous habitions, épuisés mais tellement heureux. 

Ou alors lorsque nous allions jusqu'à Paris faire le plein de vêtements.

Ou encore quand nous avons visité une grande partie des pays de l'Est et la Russie dont les frontières venaient de s'ouvrir, dans un vieux Berliet-Saviem transformé en camping-car par toi et ton fils au prix d'engueulades mémorables. Mais quel bonheur de rouler dans ce palais ambulant !

Et tous ces voyages que nous avons fait, en Grèce, en Scandinavie, en Italie, en Espagne, en Egypte, au Maroc, pour n'en citer qu'un petit nombre, découvrant sous ton aile protectrice et généreuse d'autres cultures, d'autres façons de vivre, d'une manière très peu conventionnelle.

Et la vie quotidienne, jamais monotone, toujours pleine de surprises et de mouvements. Quand je pense que parfois, il nous arrivait d'envier la vie tranquille de nos copains !

Comment oublier aussi cet instinct que l'on attribue aux mères et qui t'a fait déposer discrètement sur mon lit un paquet de serviettes hygiéniques le jour même où j'ai eu mes premières règles, alors que je ne t'avais rien dit, me contentant d'utiliser la moitié du rouleau de papier en guise de protection temporaire.

La liste pourrait s'allonger encore beaucoup. Mais ce ne sont pas tant ces actes-là qui font de toi cet extraordi....père, non, c'est plutôt cet amour sans limite, indéfectible, enveloppant, jamais étouffant, rassurant, que tu continues de nous porter et qui nous ancre fermement dans la terre, vacillant parfois sous les épreuves, mais jamais déracinés.

Et si aujourd'hui je suis moi, c'est grâce à toi.....mon papa pour l'éternité.

Signé :
Nanie 







dimanche 24 juin 2012

Du chaos naissent les étoiles

poème de Kim et Alison Mc Millen publié en 2001
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

jeudi 21 juin 2012

Saint-Jugement


…….patron de toutes les religions


Les lectrices et lecteurs de l'article "Si toutes les connes volaient… » ont très certainement remarqué que ses lignes ont été écrites sous le haut patronage de Saint-Jugement.

Pourtant, en rédigeant le texte, je pensais au fond de moi et je le penserai toujours qu'après tout, chacun est libre de faire ce qu'il veut tant qu'il n'empiète pas sur la liberté de l'autre.


Cette réflexion-là amène le thème de notre échange d'aujourd'hui : comment s'exprimer sur certains sujets sans porter en définitive un jugement ?

Cette question m'interpelle depuis fort longtemps et je me suis bien souvent tue, ne sachant comment exprimer ma pensée sans passer pour une mégère. Mais alors, comment faire ?

Nous autres êtres humains sommes pétris de paradoxes. Si chacun d'entre nous s'observe et observe son entourage - familial, amical, professionnel - une grande part des conversations échangées ne comporte-elle pas, finalement, un jugement ? Cela reviendrait-il à dire que celui-ci nous permet de maintenir notre statut d'animal social et nous conserve une place dans le clan ?

Je pense que cela serait difficile, voire impossible de ne jamais émettre le moindre jugement.

Dès lors, pour moi, la vraie question est la suivante : ai-je fait du jugement le carburant principal de mes liens avec autrui ou bien ai-je assez de ressources intérieures pour aller à la rencontre de l'autre dans la joie et la bonté de coeur, en toute simplicité ?

J'attends déjà avec impatience vos commentaires.


Signé:
Chipie

mardi 19 juin 2012

Arno Santamaria : un poète qui chante sa vie comme s'il allait mourir demain

Entrer dans l'univers d'Arno Santamaria, c'est accepter de plonger au coeur de la vie, celle qui tient au battement juste de la mesure et des arrangements qu’il faut parfois prendre avec elle pour aller vers demain. L'artiste connaît la métaphore et le double sens des mots, ceux à crier pour se faire entendre et les autres à murmurer entre les lignes, parce que l’intime est source de souffrance lancinante ou de sensualité à chérir intensément.

Il réfute le terme de poète et pourtant. Avec une étymologie qui mène au sens de création, le poète est artisan d'une expressivité. Il privilégie la musicalité des mots, en recherche la composition et l'ordonnance, leur donne du rythme, du poids. Il se joue des symboles et figures de styles, voyage entre réel, abstrait et imaginaire. Ce poète-là vous arrache des images de chair et de fluide, dans un jeu habile d'ombres et de lumières, d'authenticité et de complexification. Il perfectionne  le propos d'arrangements musicaux en de subtiles délicatesses, il enveloppe son affectivité d'une densité telle, à vous laisser penser un homme ayant vécu plusieurs vies.

Arno Santamaria pose un regard sans complaisance sur la société et les gens qui la font ou la défonce, un regard qui prend naissance au tréfonds de son âme ou de l'humanité écorchées et qu'il plante droit au fond de vos yeux. Et pourtant, c'est dans la douceur que sa puissance est la plus intense. La gravité qui expire de son grain de voix prend alors toute sa dimension et vous force au voyage intérieur. 

Ce Monsieur, grand par le talent, force au déplacement de la scène, indissociable à la pleine transcendance de son art. Vous serez saisi à l'ultime émotion. Les siennes et les vôtres vont se mélanger, le sang se mettre à couler plus vite dans les veines et le trouble vous empoigner corps, coeur et âme. Vous comprendrez alors que sous sa veste presque toujours noire à lisière rouge, comme pour empêcher l'habit de distraire l'instant, il est cette musique, il est ces mots qui sortent de ses entrailles et vous devenez son souffle, comme compris dans un tout devenu son espace vital.

Arno Santamaria vous aura tout donné comme s'il allait mourir demain et vous vous serez laissés envouter !

Signé :
une des 1362 

Pour vous permettre de découvrir cet artiste hors du commun et de gagner son album sorti le 18 juin 2012, je vous propose une chasse aux mots (jusqu'au 31 août). 
Vous trouverez les détails après les informations utiles et les vidéos.


Pour télécharger l'album :

Pour acheter ou télécharger l'album :

Pour acheter l'album en Suisse :

Me contacter à l'adresse foliesderose@gmail.com (j'en ai quelques exemplaires)


Pour suivre l'actualité d'Arno Santamaria :

Concert à ne pas manquer : 


Découvrir Arno Santamaria en vidéo :

Chez moi





Jure-moi




Demain - avec son acolyte Julien Bitoun dit Beurks




La monnaie de la pièce




Circulez



Dans le non dit 




Chasse aux mots pour découvrir l'artiste :

Pour gagner deux fois un exemplaire de l'album "1362" :

  • Ecouter les extraits de chaque titre sur une des plateformes suivantes : iTunes FranceiTunes SuisseiTunes BelgiqueAmazonFnac
  • Attribuer les morceaux de phrase indiqués ci-dessous à une chanson
  • Chaque titre trouvé donne une chance supplémentaire de gagner (vous gardez donc toutes vos chances même si vous ne trouvez pas toutes les réponses)
  • Envoyez vos réponses à l'adresse : foliesderose@gmail.com jusqu'au 31 août 2012 à 23 h
  • Les résultats seront publiés ici même le 2 septembre 2012 à 23 h
  • Le concours est réservé aux non-producteurs :)

Phrases du concours :
  1. à force de parler sous le toit d'un monde 
  2. je pleure, je ris 
  3. tout contre toi
  4. voilà mon décors 
  5. à l'heure où j'en ai fait le tour
  6. un peu de calme
  7. tu verras mon amour 
  8. sourire au printemps qui s'amène
  9. non, non, non...
  10. je ne me battrais plus 
  11. jure-moi qu'un jour si tu t'en fou
  12. il nous faudra être moins sage 
  13. on prendra tous les trains qui nous ont fait chanter 
  14. de quoi nous rendre juste heureux

dimanche 3 juin 2012

Chauve pour la bonne cause : ils & elles l'ont fait !

Samedi 2 juin 2012, un après-midi ensoleillé, quelque part à Lausanne sous gare. Deux des pièces d'un appartement anonymisé serviront la cause. 

Une trentaine de personnes sont présentes. Rien pour dire qui le fera ou pas. Certaines s'acquittent de leur promesse de don. Un fauteuil façon velours grand-mère attend d'immortaliser les avants/après. Dans la pièce contigüe, une chaise est installée sur fond de papier blanc. C'est là qu'officiera la tondeuse de Pierre-José, coiffeur-perruquier.

Petit à petit, j'identifie les femmes et les hommes qui ont fait le choix de mettre leur tête à prix. J'apprends avec surprise qu'un jeune garçon de 7 ans est prêt lui aussi à relever le défi. Cela ne laisse personne indifférent. Deux personnes se présentent spontanément. Elles ont pris leur décision le jour d'avant, après lecture d'un article présentant le projet, paru dans le journal régional 24 Heures. Le geste est à la fois impulsif et réfléchi.

Justement, un journaliste et un photographe de ce même journal sont présents pour couvrir l'événement en images. Ils s'enquièrent des noms des volontaires, de leurs motivations. Ils questionnent Charlotte et Gilles les fondateurs de l'Association CHauve pour la bonne cause sur l'origine de l'initiative.

C'est le moment. L'atmosphère s'est emplie d'émotions, dans une alternance de rires et quelques larmes, d'appréhensions et du soulagement de découvrir son nouveau visage, de moments de silence sur ronronnement de tondeuse, aux applaudissements et étreintes. Chacun a une motivation intime de s'engager dans ce mouvement, la connaître n'est pas nécessaire, participants et accompagnateurs sont reliés par un même élan.

Je suis là pour soutenir l'audace et l'enthousiasme de Charlotte, pour réfléchir au regard que l'on pose sur soi et autour de soi, pour participer à la conscientisation de ce que peuvent traverser les malades, peut-être aussi pour conjurer le sort de me dire que personne n'est a l'abri.

J'observe. Je suis admirative du courage qui les anime, touchée de leur évidence. Je prends quelques photos avec mon téléphone, car le moment me donne envie d'une suite à l'article écrit trois semaines auparavant. Je regrette l'absence d'un bon appareil. On ne s'improvise pas photographe avec une pomme au bout des doigts. Je vais devoir faire avec et palier au manque de qualité avec quelques effets.

C'est terminé. Les personnes encore présentes se dispersent dans la rue pour un happening de sensibilisation. Je m'éclipse, toute surprise de m'entendre penser que oui maintenant je pourrais le faire.

Ce qui m'a fait changer d'avis ? L'authenticité qui se dégageaient des visages mis à nu. Tobias, Joris, Pierre, Sylviane, Daisy, Yannick et Charlotte ont osé laisser tomber le masque de ce qui est considéré comme un attribut de séduction, pour quelque chose de plus fort encore. Sans leurs cheveux, on ne percevait plus que la profondeur et la sincérité de leurs regards. Ils étaient tous, sans exception, beaux et belles chauves pour la bonne cause. Chapeau !

Qui sait, peut-être que l'année prochaine je mettrai ma tête à prix. Et vous ?

Signé :
Il-ne-faut-jamais-dire-jamais





















dimanche 27 mai 2012

Malyzarie Créations : des bijoux pour s'orner d'âme

Myriam fait partie de ces femmes pour qui créer est de l'ordre du vital. Une manière de permettre la cohabitation aux mille et une envies de rêves, de voyages, de découvertes, de partages et d'évasions.

Entres autres talents de peintre et d'écrivain, elle crée des bijoux artisanaux uniques qu'elle pare d'âme. Sous ses doigts, le cuivre, le laiton, le maillechort  et l'argent sont transcendés par le feu, chauffés, martelés, ciselés, pliés, soudés, modelés, façonnés à sa guise, avec la part de surprises du droit aux éléments d'exister et de s'enivrer de leurs propres reflets. Ses mains sont guidées par la passion, avec le soupçon de rigueur de ceux qui cherchent l'authenticité des rapports aux choses et aux humains.


Malyzarie créations


Myriam travaille avec des céramiques, des perles de Jutai, de Paxuibao, de Tagua, des graines de Carnauba, de Castanhola, de Buriti, de Jupaty. Des noms aussi exotiques que poétiques pour une invitation au voyage avec les artisans du monde.

Son premier bijou "fleur de lune" est un tableau a lui tout seul, mémoration de son univers d'artiste peintre. Elle le sait marqué de la fragilité technique des débuts, mais démontre tous les possibles à laisser l'oeuvre devenir picturale. C'est mon coup de coeur, il m'est d'ailleurs réservé.


J'ai longuement cherché la meilleure manière de vous présenter mon choix non exhaustif de créations. Après de multiples essais, j'ai opté pour une version pseudo pellicule de cinéma en cette soirée de remise de la palme d'or à Cannes. Un clin d'oeil à un festival bien connu pour être une vitrine vivante des parures des grands bijoutiers. D'un côté purement pratique, il vous suffira de glisser avec votre souris ou effleurer de vos doigts pour laisser défiler le film de vos envies...


Les colliers













Les bagues















Les bracelets








Les Boucles d'oreilles









Pour terminer cette revue, je ne résiste pas à la tentation de deux emprunts :

Le premier est le dessin d'Eva Lhyn qui a paré son personnage "Hiketsu" d'une création Malyzarie.

Malyzarie Créations

Le deuxième est la photo de la bague spécialement conçue selon le désir de La ménagère trentenaire. Car Myriam peut également créer à la mesure de nos envies. Je passerai un jour commande d'une même inspiration couleur argentée à cinq pétales avec une perle couleur turquoise.

La ménagère trentenaire

Vous habitez du côté de Bourges ? Les 1er et 2 juin 2012, Myriam vous reçoit portes ouvertes dans son atelier expo-vente au 19 rue Parmentier, à La Chappelle St-Ursin.Vous pourrez admirer, toucher, essayer les bijoux et interroger l'artiste qui vous parlera du processus de création aux étapes multiples d'un chemin de vie. 

Vous habitez plus loin ? Elle expose sur certains marchés artisanaux de France, dont les dates sont indiquées sur son site.

Vous habitez plus loin encore ? Vous pouvez passer commande directement via son blog.

Malyzarie des bijoux pour faire plaisir ou se faire plaisir !

Signé :
Fleur de lune



Pour en savoir plus sur le travail de Malyzarie :

Le blog de Malyzarie
Lien direct sur la galerie de photos (à vendre et vendus)
Sa page Facebook
Sa page Hellocoton


Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...