Patricia Worochob a des yeux comme d'autres ont un nez. Un sens qui a d'unique, le plaisir qu'il suscite.
Un appareil de photo en prolongement du regard, elle pose un regard différent sur le quotidien, nous appelle à voir au delà de l'apparence, à changer de perspective. Elle exacerbe le beau, sublime la laideur. Elle crée de l'art avec du presque rien.
Où qu'elle soit, quoi qu'elle fasse, elle est toujours à l'affut de saisir une singularité de son environnement. Elle balaye du regard, observe, scrute, imagine, cadre, immortalise et partage, pour notre plus grand bonheur.
Ses mots sont les images,
Ses images racontent des histoires.
Sous son regard, les anonymes s'éternisent.
Elle désarme la grisaille du béton. Les lignes et les courbes, les ombres et la lumière sont prétextes à des compositions graphiques et poétiques.
Les aspérités et les imperfections de l'urbain deviennent aubaines.
Le noir pare le blanc d'élégance.
On se surprend à implorer la pluie pour la laisser descendre dans la rue jouer avec les gouilles (helvétisme signifiant flaque d'eau).
Elle sait percevoir l'univers magique des distributeurs métalliques. Des snacks prenant vie au dernier coup de minuit, dansant toute la nuit, avant de retrouver l'ordre établi au début du jour, ou presque.
Lorsqu'elle pose l'appareil de photo, les magazines se muent en forêts enchantées pour elfes malicieux ou fées prêtes à exaucer vos voeux.
Les papiers de bonbon et de chocolat se collent et fondent de gourmandises et d'espiègleries, dans une invitation à renouer avec la douceur de l'enfance. Et puis les bonbons c'est tellement bons.
... et pour le plaisir de mes yeux, accrochée sur un mur de mon salon, une ville pour poètes, présent intemporel à rêver d'un autre monde.
Patricia Worochob c’est indiscutablement une femme raisonnablement folle et follement curieuse !
A travers l'objectif, tout peut se transformer en décors, mises en scène, scénarios, courts métrages de l'instant présent.
Le noir pare le blanc d'élégance.
On se surprend à implorer la pluie pour la laisser descendre dans la rue jouer avec les gouilles (helvétisme signifiant flaque d'eau).
A d'autres moments,
c'est la ville qui est autorisée
à prendre le large.
Lorsqu'elle pose l'appareil de photo, les magazines se muent en forêts enchantées pour elfes malicieux ou fées prêtes à exaucer vos voeux.
A voir défiler tant d'images à me faire rêver
mon esprit s'embarrasse de trop de choix,
car choisir c'est renoncer.
Patricia Worochob c’est indiscutablement une femme raisonnablement folle et follement curieuse !
Alors là j'applaudis, c'est vraiment la Bao que je connais et elle méritait vraiment cette page qui la met dans la lumière, j'admire ce qu'elle fait et j'encourage tous ceux qui me liront à la suivre dans ses tribulations.
RépondreSupprimerJe n'ai pas résisté à l'envie de donner une place à un escargot se baladant d'une pavé à une gouille
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