dimanche 24 juin 2012

Du chaos naissent les étoiles

poème de Kim et Alison Mc Millen publié en 2001
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

jeudi 21 juin 2012

Saint-Jugement


…….patron de toutes les religions


Les lectrices et lecteurs de l'article "Si toutes les connes volaient… » ont très certainement remarqué que ses lignes ont été écrites sous le haut patronage de Saint-Jugement.

Pourtant, en rédigeant le texte, je pensais au fond de moi et je le penserai toujours qu'après tout, chacun est libre de faire ce qu'il veut tant qu'il n'empiète pas sur la liberté de l'autre.


Cette réflexion-là amène le thème de notre échange d'aujourd'hui : comment s'exprimer sur certains sujets sans porter en définitive un jugement ?

Cette question m'interpelle depuis fort longtemps et je me suis bien souvent tue, ne sachant comment exprimer ma pensée sans passer pour une mégère. Mais alors, comment faire ?

Nous autres êtres humains sommes pétris de paradoxes. Si chacun d'entre nous s'observe et observe son entourage - familial, amical, professionnel - une grande part des conversations échangées ne comporte-elle pas, finalement, un jugement ? Cela reviendrait-il à dire que celui-ci nous permet de maintenir notre statut d'animal social et nous conserve une place dans le clan ?

Je pense que cela serait difficile, voire impossible de ne jamais émettre le moindre jugement.

Dès lors, pour moi, la vraie question est la suivante : ai-je fait du jugement le carburant principal de mes liens avec autrui ou bien ai-je assez de ressources intérieures pour aller à la rencontre de l'autre dans la joie et la bonté de coeur, en toute simplicité ?

J'attends déjà avec impatience vos commentaires.


Signé:
Chipie

mardi 19 juin 2012

Arno Santamaria : un poète qui chante sa vie comme s'il allait mourir demain

Entrer dans l'univers d'Arno Santamaria, c'est accepter de plonger au coeur de la vie, celle qui tient au battement juste de la mesure et des arrangements qu’il faut parfois prendre avec elle pour aller vers demain. L'artiste connaît la métaphore et le double sens des mots, ceux à crier pour se faire entendre et les autres à murmurer entre les lignes, parce que l’intime est source de souffrance lancinante ou de sensualité à chérir intensément.

Il réfute le terme de poète et pourtant. Avec une étymologie qui mène au sens de création, le poète est artisan d'une expressivité. Il privilégie la musicalité des mots, en recherche la composition et l'ordonnance, leur donne du rythme, du poids. Il se joue des symboles et figures de styles, voyage entre réel, abstrait et imaginaire. Ce poète-là vous arrache des images de chair et de fluide, dans un jeu habile d'ombres et de lumières, d'authenticité et de complexification. Il perfectionne  le propos d'arrangements musicaux en de subtiles délicatesses, il enveloppe son affectivité d'une densité telle, à vous laisser penser un homme ayant vécu plusieurs vies.

Arno Santamaria pose un regard sans complaisance sur la société et les gens qui la font ou la défonce, un regard qui prend naissance au tréfonds de son âme ou de l'humanité écorchées et qu'il plante droit au fond de vos yeux. Et pourtant, c'est dans la douceur que sa puissance est la plus intense. La gravité qui expire de son grain de voix prend alors toute sa dimension et vous force au voyage intérieur. 

Ce Monsieur, grand par le talent, force au déplacement de la scène, indissociable à la pleine transcendance de son art. Vous serez saisi à l'ultime émotion. Les siennes et les vôtres vont se mélanger, le sang se mettre à couler plus vite dans les veines et le trouble vous empoigner corps, coeur et âme. Vous comprendrez alors que sous sa veste presque toujours noire à lisière rouge, comme pour empêcher l'habit de distraire l'instant, il est cette musique, il est ces mots qui sortent de ses entrailles et vous devenez son souffle, comme compris dans un tout devenu son espace vital.

Arno Santamaria vous aura tout donné comme s'il allait mourir demain et vous vous serez laissés envouter !

Signé :
une des 1362 

Pour vous permettre de découvrir cet artiste hors du commun et de gagner son album sorti le 18 juin 2012, je vous propose une chasse aux mots (jusqu'au 31 août). 
Vous trouverez les détails après les informations utiles et les vidéos.


Pour télécharger l'album :

Pour acheter ou télécharger l'album :

Pour acheter l'album en Suisse :

Me contacter à l'adresse foliesderose@gmail.com (j'en ai quelques exemplaires)


Pour suivre l'actualité d'Arno Santamaria :

Concert à ne pas manquer : 


Découvrir Arno Santamaria en vidéo :

Chez moi





Jure-moi




Demain - avec son acolyte Julien Bitoun dit Beurks




La monnaie de la pièce




Circulez



Dans le non dit 




Chasse aux mots pour découvrir l'artiste :

Pour gagner deux fois un exemplaire de l'album "1362" :

  • Ecouter les extraits de chaque titre sur une des plateformes suivantes : iTunes FranceiTunes SuisseiTunes BelgiqueAmazonFnac
  • Attribuer les morceaux de phrase indiqués ci-dessous à une chanson
  • Chaque titre trouvé donne une chance supplémentaire de gagner (vous gardez donc toutes vos chances même si vous ne trouvez pas toutes les réponses)
  • Envoyez vos réponses à l'adresse : foliesderose@gmail.com jusqu'au 31 août 2012 à 23 h
  • Les résultats seront publiés ici même le 2 septembre 2012 à 23 h
  • Le concours est réservé aux non-producteurs :)

Phrases du concours :
  1. à force de parler sous le toit d'un monde 
  2. je pleure, je ris 
  3. tout contre toi
  4. voilà mon décors 
  5. à l'heure où j'en ai fait le tour
  6. un peu de calme
  7. tu verras mon amour 
  8. sourire au printemps qui s'amène
  9. non, non, non...
  10. je ne me battrais plus 
  11. jure-moi qu'un jour si tu t'en fou
  12. il nous faudra être moins sage 
  13. on prendra tous les trains qui nous ont fait chanter 
  14. de quoi nous rendre juste heureux

dimanche 3 juin 2012

Chauve pour la bonne cause : ils & elles l'ont fait !

Samedi 2 juin 2012, un après-midi ensoleillé, quelque part à Lausanne sous gare. Deux des pièces d'un appartement anonymisé serviront la cause. 

Une trentaine de personnes sont présentes. Rien pour dire qui le fera ou pas. Certaines s'acquittent de leur promesse de don. Un fauteuil façon velours grand-mère attend d'immortaliser les avants/après. Dans la pièce contigüe, une chaise est installée sur fond de papier blanc. C'est là qu'officiera la tondeuse de Pierre-José, coiffeur-perruquier.

Petit à petit, j'identifie les femmes et les hommes qui ont fait le choix de mettre leur tête à prix. J'apprends avec surprise qu'un jeune garçon de 7 ans est prêt lui aussi à relever le défi. Cela ne laisse personne indifférent. Deux personnes se présentent spontanément. Elles ont pris leur décision le jour d'avant, après lecture d'un article présentant le projet, paru dans le journal régional 24 Heures. Le geste est à la fois impulsif et réfléchi.

Justement, un journaliste et un photographe de ce même journal sont présents pour couvrir l'événement en images. Ils s'enquièrent des noms des volontaires, de leurs motivations. Ils questionnent Charlotte et Gilles les fondateurs de l'Association CHauve pour la bonne cause sur l'origine de l'initiative.

C'est le moment. L'atmosphère s'est emplie d'émotions, dans une alternance de rires et quelques larmes, d'appréhensions et du soulagement de découvrir son nouveau visage, de moments de silence sur ronronnement de tondeuse, aux applaudissements et étreintes. Chacun a une motivation intime de s'engager dans ce mouvement, la connaître n'est pas nécessaire, participants et accompagnateurs sont reliés par un même élan.

Je suis là pour soutenir l'audace et l'enthousiasme de Charlotte, pour réfléchir au regard que l'on pose sur soi et autour de soi, pour participer à la conscientisation de ce que peuvent traverser les malades, peut-être aussi pour conjurer le sort de me dire que personne n'est a l'abri.

J'observe. Je suis admirative du courage qui les anime, touchée de leur évidence. Je prends quelques photos avec mon téléphone, car le moment me donne envie d'une suite à l'article écrit trois semaines auparavant. Je regrette l'absence d'un bon appareil. On ne s'improvise pas photographe avec une pomme au bout des doigts. Je vais devoir faire avec et palier au manque de qualité avec quelques effets.

C'est terminé. Les personnes encore présentes se dispersent dans la rue pour un happening de sensibilisation. Je m'éclipse, toute surprise de m'entendre penser que oui maintenant je pourrais le faire.

Ce qui m'a fait changer d'avis ? L'authenticité qui se dégageaient des visages mis à nu. Tobias, Joris, Pierre, Sylviane, Daisy, Yannick et Charlotte ont osé laisser tomber le masque de ce qui est considéré comme un attribut de séduction, pour quelque chose de plus fort encore. Sans leurs cheveux, on ne percevait plus que la profondeur et la sincérité de leurs regards. Ils étaient tous, sans exception, beaux et belles chauves pour la bonne cause. Chapeau !

Qui sait, peut-être que l'année prochaine je mettrai ma tête à prix. Et vous ?

Signé :
Il-ne-faut-jamais-dire-jamais





















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